Les polluants anesthésiques.
Publié le 30/11/2023Depuis 2020, la Clinique Juge s’implique dans une démarche RSE et ne cesse de développer de nouveaux engagements notamment environnementaux. Suite à la réorganisation complète de sa gestion des déchets, l’établissement s’est concentré sur sa production de gaz à effets de serre et ses effets sur le réchauffement climatique.
Début 2023, le comité RSE a étudié l’effet des gaz utilisés en anesthésie notamment lors de l’élaboration de son Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES).
Au cours d’une opération, il est estimé que 95% des gaz utilisés sont rejetés en l’état dans l’atmosphère, le patient n’en métabolisant qu’une infime partie.
Afin de s’impliquer dans la prévention du réchauffement climatique, le comité RSE a proposé l’arrêt du Protoxyde d’Azote et du Desflurane au bloc opératoire, gaz utilisés en anesthésie.
En effet, le protoxyde d'azote est un puissant gaz à effet de serre (GES) ayant un pouvoir de réchauffement global (PRG) sur 100 ans 310 fois plus élevé qu'une masse équivalente de dioxyde de carbone.
Le Desflurane, parmi les gaz halogénés est celui ayant le plus fort pouvoir de gaz à effet de serre : une heure d’anesthésie sous Desflurane correspond à 300km parcourus en voiture, selon une étude de la SFAR.
En Février 2023, les anesthésistes de la clinique se sont tous engagés aux côtés du Comité RSE, à l’arrêt de l’utilisation du Protoxyde d’Azote et du Desflurane au bloc opératoire
Cette implication générale permet la réduction de l’impact carbone de la clinique Juge.
Une mobilisation collective prometteuse pour poursuivre la démarche au sein du bloc opératoire.